Candor, « ETI » motrice de RSE, développe des projets d’inclusion

Les ETI sont par nature concernées par les enjeux RSE. C’est le credo de Jean-Philippe Daull, PDG du groupe Candor et vice-président du Club ETI Normandie Depuis 2012, Candor s’engage notamment sur le terrain de l’inclusion du handicap dans l’entreprise et plus récemment de réfugiés.

© Martin Flaux / Groupe Candor

Ancrées dans les territoires, souvent d’essence familiale, les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) seraient-elles génétiquement programmées pour faire de la RSE ? « Elles se sentent naturellement responsables vis à vis de leur environnement économique et humain et leurs dirigeants ont de plus en plus à cœur de développer des actions », estime Jean-Philippe Daull. Son entreprise, Candor (1600 salariés, secteur de la propreté), développe des projets d’inclusion. Le PDG explique dans l’interview ci-dessous ce que son groupe met en place et le rôle du Club ETI Normandie pour accélérer la diffusion de la RSE dans la région.

Plus de 9% des salariés de Candor sont en situation de handicap

Depuis 2012, Candor mène des réflexions en lien avec ses salariés, autour de sujets liés à l’inclusion. « Ce terrain correspond à nos valeurs et notre vision de notre métier. Notre engagement porte sur les personnes en situation de handicap, qui représentent aujourd’hui plus de 9% de nos salariés. En lien avec des établissements spécialisés, nous poursuivons la démarche vers le handicap mental, avec déjà 4 personnes en CDI depuis un an. »

Un parrainage professionnel en direction des réfugiés


Candor se penche également sur la question de l’intégration de réfugiés.

L’entreprise a co-organisé le 22 mars à Rouen une conférence rassemblant 200 chefs d’entreprise, consacrée au parrainage professionnel, en lien avec France Terre d’Asile. Jean-Philippe Daull résume ainsi l’idée : « un chef d’entreprise parraine une personne sous statut de réfugié, syrienne, afghane, soudanaise, ukrainienne… Le principe n’est pas d’embaucher soi-même le réfugié parrainé, mais de l’accompagner, de lui ouvrir ses réseaux, de l’aider dans son parcours d’insertion. »

A titre personnel Jean-Philippe Daull parraine depuis six mois un jeune afghan de 25 ans. « Son désir d’inclusion est très fort. Il a appris le français en moins de deux ans, il n’a qu’une envie : s’insérer durablement, fonder une famille… »

« Faire de la RSE, c’est bon aussi pour la marque employeur »

A l’heure où certaines filières doivent faire face à des difficultés de recrutement, la RSE peut se révéler un facteur d’attractivité de l’entreprise.

« Aujourd’hui, les nouvelles générations sont en quête de sens, observe Jean-Philippe Daull. Elles expriment le besoin de travailler dans une entreprise porteuse de valeurs. En faisant de la RSE, une entreprise travaille aussi pour sa marque employeur. »

Des ateliers RSE au sein du club ETI Normandie

Le club ETI Normandie permet aux chefs d’entreprises et aux collaborateurs impliqués de réfléchir collectivement à leur stratégie RSE. « La participation d’experts nous apporte des éclairages concrets. Dernièrement Candor a accueilli des interventions très pertinentes avec des résonances concrètes sur ce que nous pouvions mettre en œuvre dans nos entreprises respectives. »

Les thèmes du moment (entre autres) : décarbonation (« avec notamment un atelier hydrogène piloté par Damien Destremau, patron de Chéreau »), mais aussi raison d’être, entreprise à mission, inclusion…

Entreprises de taille intermédiaire Candor, « ETI » motrice de RSE, développe des projets d’inclusion

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