« J’avais besoin d’une banque qui comprenne mon engagement »

Leader régional du financement des acteurs de l’ESS, la Caisse d’Epargne Normandie revendique une longueur d’avance dans la compréhension des enjeux du secteur. Illustration près d’Evreux, avec Corinne Courtel, directrice d’un établissement médico-social.

Corinne Courtel, directrice du Foyer de vie Simone Veil, à Verneuil-sur- Avre.
Corinne Courtel, directrice du Foyer de vie Simone Veil, à Verneuil-sur- Avre.

Ce foyer de vie pour adultes handicapés n’est pas comme les autres. Ses 36 résidents ont participé à la conception des lieux avec l’architecte. Ils ont imaginé des salles de bains lumineuses et de grands patios face aux ascenseurs. Ils ont choisi les peintures de leur chambre, même la couleur des rideaux…

Bienvenue à la Maison de vie Simone Veil (Association l’Arche), à Verneuil-sur-Avre, dans l’Eure. « C’est une réussite presque inespérée, savoure Corinne Courtel, sa directrice. Il nous fallait de nouveaux locaux. Ce lieu, tel qu’il a été conçu, a eu un impact direct sur le comportement des résidents. Les plus agités se sont rapidement apaisés. »

Double compétence entreprises et économie sociale

Partenaire de ce projet à 8 millions d’euros, la Caisse d’Epargne Normandie a d’abord contribué au montage financier, en 2014, en cautionnant en partie l’emprunt contracté par l’association auprès de la Caisse des dépôts.

Pour Corinne Courtel, le début d’une collaboration devenue précieuse. « Je suis infirmière de formation, pas financière. J’avais besoin d’une banque qui comprenne nos besoins et notre engagement. Je l’ai trouvée. » Depuis, Corinne a noué une relation forte avec Laure Costes, son interlocutrice Caisse d’Epargne Normandie au centre d’affaires d’Evreux.

Laure Costes a développé au fil du temps une expertise et une sensibilité aiguisée sur l’économie sociale. C’est l’une des marques de fabrique de la Caisse d’Epargne Normandie. Pourquoi ? « D’abord c’est dans l’ADN de la maison, rappelle-t-elle. Nous sommes un acteur historique du secteur organisé en conséquence, puisque tous les chargés d’affaires de la banque ont la double compétence entreprise et économie sociale. »

« Les acteurs de l’ESS attendent une relation personnalisée, au-delà d’une relation bancaire classique »
« Les acteurs de l’ESS attendent une relation personnalisée, au-delà d’une relation bancaire classique »

Au quotidien, la Caisse d’Epargne Normandie occupe le terrain, cultive le lien. « Nous sommes actifs dans les réseaux. Par exemple, depuis 2011, nous sommes partenaires de l’association qui regroupe les directeurs d’une trentaine d’établissements médico-sociaux de l’Eure », illustre Géraldine Doucet, directrice du Centre d’Affaires d’Evreux, dont les locaux accueillent régulièrement des « push-café », « des rencontres à thème appréciées par les professionnels du secteur. » On y parle par exemple épargne salariale ou responsabilité civile des dirigeants. « Au-delà des thèmes abordés, c’est un temps d’échanges réconfortant pour des décideurs souvent isolés. »

Sensibilité et expertise technique

« Les acteurs de l’ESS attendent une relation personnalisée, au-delà d’une relation bancaire classique, insiste Laure Costes. A nous de comprendre l’environnement, les enjeux et les réalités de chacun, dans des secteurs aussi sensibles que le handicap, l’insertion ou la petite enfance. »

« Un super partenaire ! », conclut d’un mot Corinne Courtel à propos de sa collaboration avec la Caisse d’Epargne Normandie. La directrice du foyer de vie Simone Veil évolue dans un paysage en recomposition. « Comme le secteur se fragilise, j’apprécie d’autant la proximité affichée par ma banque. Je peux appeler quand je veux et demander conseil, mon interlocuteur sait de quoi il parle. »

« Le conseil personnalisé est un pilier »

Laure Costes confirme : « le conseil personnalisé est un pilier de nos relations avec les acteurs de l’ESS. La crise Covid a marqué le secteur, donc nous sommes doublement mobilisés, que ce soit pour accompagner des clients sur des PGE ou simplement expliquer les dispositifs d’aides. »

La sensibilité à elle seule ne suffit pas. La banque doit aussi afficher des compétences spécifiques, « parce qu’on n’analyse pas un budget associatif comme un bilan d’entreprise », ajoute Géraldine Doucet.
Dans les centres d’affaires de la Caisse d’Epargne Normandie, les jeunes chargés d’affaires sont coachés par les plus anciens pour leur premier pas dans l’ESS. « On les sent bien motivés, aucune crainte là-dessus, c’est un secteur qui donne un sens particulier au métier de banquier. » La relève est assurée.

Pour en savoir plus

La Caisse d’Epargne Normandie est le premier financeur régional des acteurs de l’ESS.

Les Caisses d’Epargne poursuivent leur développement dans ce secteur : plus de 300 collaborateurs sont spécialisés dans les services à l’économie sociale au plan national, dont 150 chargés d’affaires qui accompagnent au quotidien les associations.
Le Groupe Caisse d’Epargne est également la première banque des majeurs protégés.

Le podcast du moment…

ESSentiel… le podcast qui donne la parole aux entrepreneurs de l’ESS qui ont mis l’humain au centre de leurs ambitions, des entrepreneurs pour qui engagement rime avec projets solidaires et responsables.

Economie sociale et solidaire « J’avais besoin d’une banque qui comprenne mon engagement »

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