« Le tourisme est la première brique de l’attractivité normande »

20 Mar 2024

Pour Michael Dodds, directeur de Normandie Attractivité et du Comité régional du Tourisme, 2024 sera une grande année pour le tourisme normand. L’occasion aussi de soigner l’attractivité régionale, alors que les nouvelles attentes des publics rebattent les cartes.

Tourisme normand © iStock

Même si elle ne pèse que 3,3% des emplois et 5,9% du PIB régional, la filière tourisme en Normandie est une locomotive économique de premier ordre, « notamment parce que c’est la première brique de l’attractivité normande », estime Michael Dodds, directeur de Normandie Attractivité et du Comité régional du Tourisme.
Outre les retombées olympiques attendues, 2024 sera aussi l’année du 80e anniversaire du Débarquement et du 150e anniversaire de l’impressionnisme, avec une programmation d’exception.
Michael Dodds développe ici en vidéo les enjeux d’attractivité liés à cette affluence exceptionnelle, mais aussi les orientations futures et les atouts du tourisme régional pour répondre aux nouvelles attentes.

Le touriste, un futur Normand ?

2024 sera donc une belle vitrine offerte au monde des valeurs et des atouts de la Normandie : « la liberté, la paix, de grands sites touristiques, mais aussi des espaces naturels et un cadre de vie attractifs ».
De quoi donner envie à certains visiteurs de s’installer dans notre région ? Le tourisme, en tous cas, est un secteur stratégique pour nourrir l’attractivité, estime Michael Dodds. « Une expérience touristique réussie peut amorcer une réflexion pour s’installer dans une région. Souvent nos premières impressions sont forgées par notre vécu en tant que touriste, le temps d’un week-end ou lors de vacances ».

Slow tourisme et décarbonation

Au-delà de 2024, l’heure est aussi à la réflexion stratégique pour le tourisme normand. « Il faut se projeter, et veiller à développer un tourisme intelligent qui tienne compte aussi des attentes des nouveaux publics. Nous faisons le choix d’un tourisme responsable qui concilie l’environnemental et le social », poursuit Michael Dodds.

« On s’oriente vers une démarche de slow tourisme, on incite à éviter les pics d’affluence et à décarboner les séjours. Sur le site normandietourisme.fr on met bien en valeur la rubrique La Normandie sans ma voiture. On cherche à développer un tourisme porteur de sens. Et je suis sûr qu’on a une audience dans l’avenir pour y parvenir. »

La marque Normandie travaille donc tout son potentiel pour rendre la région encore plus attractive auprès des jeunes générations.

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