Pour l’Etat comme pour les collectivités, l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 stimule les projets. Un peu partout, on crée des passerelles entre monde scolaire et mouvement sportif, et l’olympisme se fait vecteur de citoyenneté. Le point avec Adrien Moncomble, délégué régional académique à la Jeunesse, à l’engagement et aux sports.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, c’est demain ! En Normandie, les territoires s’emparent du rendez-vous non seulement sur le terrain sportif, mais sur le champ plus large du lien social. « J’observe un grand fourmillement d’initiatives dans les collectivités territoriales et locales, souligne Adrien Moncomble, délégué régional académique à la Jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES). A leurs côtés, l’Etat est également moteur, à travers un plan territorial d’actions et d’animations, mais aussi en soutenant et créant des projets concrets ». Adrien Moncomble rappelle ici, en vidéo, les grandes lignes de l’élan des jeux en Normandie.
La cohésion sociale par le sport
« Dans la perspective de Paris 2024, le sport est au cœur de nombreuses animations, portées par une variété d’acteurs. Il doit être un levier de cohésion sociale », rappelle Adrien Moncomble.
Si l’Etat ne fait pas tout, ses services agissent « dans une logique d’accompagnement des territoires et de soutien aux projets, toujours dans la recherche d’un équilibre entre les thématiques de santé, d’insertion et de lien social. »
Génération 2024
En Normandie, comme c’est le cas dans les autres régions françaises, la DRAJES anime notamment la plateforme éducative Génération 2024, « un dispositif qui s’appuie sur cette dynamique olympique, pour accompagner les jeunes dans leur construction en tant que citoyens, dans le but non seulement d’un bénéfice santé, mais aussi d’être plus solidaires et plus engagés. »
Classe virtuelle, projets réels
Le dispositif vise aussi à développer les passerelles entre le monde scolaire et le mouvement sportif. « C’est le cas notamment avec le projet de la classe virtuelle « Milliat-Coubertin ». Constituée d’élèves de plusieurs établissements normands, elle incarne les initiatives scolaires en matière d’olympisme. »
Cette classe normande « Milliat-Coubertin » a notamment participé à la Gymnasiade en mai 2022, événement international organisé en Normandie, et qui a réuni 5000 lycéens de 15 à 18 ans, venus de 80 pays et engagés dans 19 sports différents.
Des JO au cœur des missions de la DRAJES
Le sport, à travers le soutien au monde sportif et le portage des politiques sportives de l’Etat, occupe à lui seul environ la moitié des missions de la délégation régionale académique à la Jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) en Normandie.
Plus largement, cette délégation « assure la mise en œuvre des politiques et des actions en matière de jeunesse, sports et engagement », résume Adrien Moncomble.
Ses grands axes d’intervention :
· Jeunesse et engagement : service civique, service national universel, chantiers de jeunes bénévoles, soutien de la vie associative, etc.
· Mobilité européenne et internationale des jeunes, sous quelque forme qu’elle soit.
· Sport, soutien aux mouvements sportifs (développement de la pratique sportive, notamment en direction des publics qui en sont les plus éloignés).
· Politiques de formation et de certification dans les champs du sport et de l’animation professionnelle.
· Inspection et évaluation des accueils collectifs de mineurs et des établissements d’activités physiques et sportives.
